Dalla Francia, finalmente prosciolto il veterinario che nel 2019 aiutò a morire un amico affetto da SLA

Riceviamo da Nathalie Andrews, Presidente dell’Associazione francese “ Le choix.fr” l’articolo seguente in cui si informa che un veterinario di Angers ( a sud di Parigi) è stato scagionato dal tribunale correzionale dall’ accusa di aver prescritto illegittimamente ad un suo amico affetto da SLA ( chiamata malattia di Charcot) nel 2019 un farmaco usato per eutanasiare gli animali.

MAINE-ET-LOIRE : JUGÉ POUR AVOIR AIDÉ UN AMI À MOURIR, UN VÉTÉRINAIRE RELAXÉ

11h02 par Nicolas Mézil – Source Alouette.fr

Le tribunal correctionnel d’Angers a jugé ce lundi un vétérinaire qui avait prescrit à son ami, atteint de la maladie de Charcot, des produits euthanasiant pour animaux avec lesquels il s’est donné la mort en 2019.

Le tribunal correctionnel d’Angers a relaxé le vétérinaire.

Crédit: Archives

C’est une affaire qui pose de nouveau la question de l’euthanasie en France.

Un vétérinaire de 62 ans comparaissait ce lundi devant le tribunal correctionnel d’Angers pour avoir rédigé une fausse ordonnance pour l’homme de 59 ans qui souffrait de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative.

Celui-ci avait été retrouvé mort à son domicile en mai 2019. Les analyses toxicologiques avaient décelé une molécule issue d’un produit euthanasiant vétérinaire. Ils ont été prescrits par le médecin. Il a affirmé à la barre avoir d’abord refusé la demande de son ami, avant d’accepter face à sa détresse.

SOUTIEN DE LA FAMILLE

C’est pour les chefs de faux et usage de faux en écriture que le vétérinaire était jugé. Une information judiciaire avait été ouverte dans un premier temps pour assassinat et tentative d’assassinat. Mais un non-lieu avait été prononcé, car il était impossible d’établir que le vétérinaire avait participé au décès de la victime.

Le prévenu a reçu le soutien de la famille du défunt, notamment de sa veuve : « Il souhaitait partir dans la dignité. C’est ce que lui a permis son ami. », a-t-elle déclaré devant les juges.

Ceux-ci ont estimé « qu’il y avait état de nécessité, qu’il ne s’agissait pas de sauvegarder la personne mais d’éviter qu’elle souffre ». Le vétérinaire a été relaxé.

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